Début de la semaine, je l'attendais celle-là...
Début de la semaine, je l'attendais celle-là...
Après avoir réalisé les dommages que je cause à mon corps vendredi dernier, une motivation immense est apparue. Oui, la boulimie me détruit... J'ai mal aux dents, des oedèmes, je perds mes cheveux par poignées (vraiment... c'est effrayant), j'ai des carences diverses, etc...
Après un jeudi foutu en l'air par deux grosses crises qui m'ont empêcher d'aller en cours, je réagis...
Je ne veux plus. Je ne veux plus vomir. J'avoue que l'envie de maigrir est toujours aussi présente, mais la peur des conséquences irreversibles de la boulimie m'aide à tenir le choc...
Depuis cette pris de conscience, une seule et unique crise, due à une importante absorbtion d'alcool samedi soir... Une erreur de parcours comme j'en ferai surement encore. Mais qu'importe. Malgré tout, je suis passée d'une voir plusieurs crises par jour à une crise en 4 jours...
Ca vous semblera surement ridicule, mais pour moi c'est un pas immense. Je sens à présent cette chose qui me rappelle que manger ne résoudra rien, que je n'ai pas envie de ça, que je peux y arriver... Je veux et je peux....
Certe ce n'est pas évident. L'envie est encore très présente, mais je tiens...
Bon, j'avoue que l'espoir de perdre du poids en arrêtant de criser participe activement à ma motivation, mais tant pis. Je prends ce qui vient, quand ça vient...