Douleurs...
J'ai mal.... Trop mal....
Une énième discussion avec mon copain. Volonté... C'est le seul mot qu'il a à la bouche... Comme si je ne me battais pas, tiens....
"Mais qu'est-ce que j'apporte et à qui?" --> Réponse: "si t'apportes rien à personne c'est parce que t'es dans cette merde"
Et puis, j'ai eu le malheurs d'avouer avoir parfois des envies suicidaires... Espérant un peu de gentillesse et peut-etre qu'il se rende compte de ma souffrance, je peux me le foutre au cul...
"pfff n'importe quoi.... t'as rien pour te plaindre! Y a des gens qui ne rêvent que de vivre longtemps et toi tu penses à la mort" "tu m'énerves, je vais me coucher..."
Je suis blessée. Décue et triste.
Si ces mots avaient été des couteaux, ca n'aurait pu etre pire...
"Vas-y, t'as raison, culpabilise-moi encore plus...."
Et puis. Et puis ce douloureux constat: Dans mon groupe de parole, je suis la patiente la plus extrême dans la maladie. Le seule qui ne supporte même pas une salade. La seule qui fait autant de crises... Le chemin sera long. Très long. Trop long...
Il. Lui, ne le supportera pas. Il veut que tout aille vite, il veut me voir avancer. Selon lui, je stagne. Pourtant j'essaie, mais il ne comprend pas. Il dit qu'il m'aide, qu'il fait tout pour moi... Et bien détrompe-toi, Je me bats et Je m'aide. Toi, tu es simplement là pour me tenir parfois la main. Et si tu n'en as plus l'envie, le courage ou la force, soit, laisse-moi.