Fin de week-end...
Voilà la fin du week-end arrivé. Fin des vacances également.
Douloureuse fin de soirée. Une complusion vomie en cachette, puis un morceau de pain tartiné de ricotta, gardé celui-là. Je sais bien, mon corps réclame. Quelques kilos lestés en une semaine, le quantité et la gravité des crises diminuées, le jeûne quasi-complet... Et un morceau de pain, un. Un de trop. Quelques dizaines de grammes de féculent et me voilà en pleine détresse...
Mon homme me dit que je n'ai jamais été aussi maigre, pourtant, il me reste deux kilos avant d'atteindre mon poids le plus bas. 2 kilos que je veux, bien évidemment perdre... Et pourquoi pas trois... Ou quatre. Je sais pourtant que ma lutte est imbécile et vaine.
Il me dit que j'ai l'air d'une africaine en train de mourir de faim et vous savez pas la meilleure? Ca me flatte. Ou plutôt ça flatte mon esprit malade... Quelle honte!
Je connais déjà les réactions qu'engendreront mes prochains mots, mais je le dirai quand-même pour la simple et bonne raison que je ne veux pas me censurer. Alors oui, je compte, dès demain, reprendre un jeûne de quelques jours. J'en ai la possibilité car je serai seule à chaque repas. Personne pour me surveiller, me tenter, me sermoner. La tentation est trop grande. Deux kilos. Ces deux putains de kilos pour arriver à ces quelques 4* kilos...
L'anorexie reprend le dessus et comment dire... J'en jubilerais presque...
On croirait me relire il y a de ça une année... Avancer sur un sentier de destruction... Rebrousser chemin, puis prendre le deuxième, tout autant dévastateur... Repartir, chuter, revenir en arrière... Sans cesse se relever et tenter de survivre, mais jamais de la bonne manière. Jamais.