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Une vie sans faim
20 février 2008

Tout d'abord, merci à Jpn pour son commentaire

Tout d'abord, merci à Jpn pour son commentaire sympathique... "crève"... Oui, oui je m'y attèle, merci. Et bravo d'avoir laissé une adresse, un mail, quelque chose quoi, et d'assumer tes dires... Bref.

*cynique*

Vous vous direz certainement que je suis une girouette, que je dis tout et son contraire à quelques jours d'intervalle. Oui, c'est vrai.

Une discussion avec mon homme hier soir. J'essayais de lui expliquer ma dualité. Cette double personalité qui fait de moi quelqu'un d'instable, de changeant, d'égarée. Parce que dans ma tête "je suis deux". Je suis cette fille saine et réfléchie, raisonnable et pas complétement débile autant que je suis cette maigrichonne jeune femme, torturée, déprimée, irraisonnée.

Je suis celle qui veut vivre autant que celle qui veut mourir. Celle qui y croit et celle qui desespère. Je suis tout à la fois. Le souçi est que la deuxième prend bien plus de place que la première. Elle la bouffe et l'empêche d'être.

Mais je voudrais effacer ce coté sombre, cette partie de moi qui me pousse à me détruire, à me rapprocher dangereusement de la mort. Je veux vivre. Etre moi et assumer.

Je veux faire grandir la nana sûre d'elle et vivante. Je veux qu'elle prenne sa place, qu'elle gueule un bon coup, qu'elle dise merde et qu'elle avance. Je suis cette fille-là... Quelque part. Il me faut seulement la retrouver et lui donner la chance d'exister.

Je veux vivre. Je veux aimer. Je veux profiter. Je veux être jolie. Je veux avoir des amis. Je veux pouvoir manger une glace sans la gerber. Je veux admirer un début de journée sans me dire "hé merde un jour de plus". Je veux me coucher sereine et calme. Je veux croire en moi. Je veux m'apprécier. Je veux être.

Alors je vais tenter, une nouvelle fois, d'y croire et de me faire confiance. Je vais essayer de me donner le droit de vivre.

Pour débuter, il faut que je cesse de penser autant. Ne pas me poser quinze mille questions avant tout ce que je fais. "Aller en cours ou pas?", "aller à la danse ou non?", etc. NON, j'y vais et puis c'est tout. Une fois sur place, de toutes façons, je ne pourrai plus faire demi-tour.

Et puis croire. Accepter que je suis faite comme tout le monde et qu'une assiette de légumes ne me rendra pas obèse. Et puis, j'ai rangé la balance. Ecarté cet objet perfide et destructeur. Accepter que je ne suis pas grosse, malgré l'image et le ressentis que j'ai.

Je veux et je vais.

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Commentaires
B
Coucou ma grande...<br /> <br /> Ca doit être la première fois que j't'écris ici, mais cet article là m'a fait particulièrement plaisir, p'tête même encore plus que ton mail..! (et pourtant Dieu sait que j'étais heureux d'avoir des news de toi!)<br /> <br /> Ca va pas être facile de garder cette motivation, mais l'idée est là, c'est la bonne, c'est dans cette direction que tu dois aller, c'est la lumière que tu dois suivre, même quand tu as l'impression de retomber dans tes travers et que tout repart à zéro..! Continue, lache rien, rien que ces quelques mots que t'as écris, ça montre que nan, tout n'est pas un éternel recommencement et que tu progresses!<br /> <br /> Allez j'y crois pour toi et j'te fais un gros bisou pour accompagner ton WE<br /> <br /> <br /> ben-j, qui pense à toi ;)
G
J'suis contente de voir le soleil après l'orage. Bravo!<br /> Je veux et je vais.... Répète-le souvent dans ta tête. C'est mon crédo à moi. Cette dualité qui t'habite, je la comprends. C'est le réveil de la fille saine. C'est sur que la partie qui est malade depuis longtemps ne veux pas disparaitre ainsi.. Mais plus tu reconnaitras cette partie saine, plus tu voudras vivre.<br /> <br /> J'suis contente que tu veuilles vivre. Te lire aujourd'hui, c'est comme reconnaitre ma propre dualité, ma propre maladie qui certains jours, prend le dessus, mais maintenant, jamais longtemps. Parce que je veux, tu veux... et nous y arriverons!<br /> <br /> Gros bisou<br /> Guylaine<br /> <br /> .. et sois indulgente avec toi, n'oublie pas que tu n'es pas seule
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